Syndicat de Rivières
du Bassin de la Dronne

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La Dronne et ses affluents

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 Les altérations physiques du lit mineur : recalibrage et rectification

portion du ruisseau le Tournevalude non recalibrée, ni recalibréeDepuis des siècles voire des millénaires, l’homme sculpte avec les moyens de l’époque, les cours d’eau pour le développement des activités économiques (agriculture, meunerie notamment). Les témoignages d’interventions sur le lit mineur des cours d’eau comme la création de seuil, de dérivation, de canaux datant de l’époque romaine, voire gauloise sont encore aujourd’hui perceptibles dans le paysage.
portion recalibrée et rectifiée sur le ruisseau le TournevaludeAvec l’intensification des pratiques agricoles, au cours de la seconde moitié du siècle, les interventions sur le lit mineur ont pris une large ampleur. La politique nationale « d’assainissement » des fonds de vallée destinée à créer des surfaces cultivables s’est accompagnée de nombreux recalibrages de cours d’eau, éventuellement associés à des rectifications. Le recalibrage vise à augmenter artificiellement à l’aide d’engins mécaniques la géométrie du lit mineur (multiplié par deux, trois, voire plus) de manière à augmenter le débit pouvant transiter par le chenal sans débordement lors de crue moyenne (généralement décennale). La rectification vise à supprimer les méandres des cours d’eau. Ces pratiques ont perduré jusque dans les années 80 à 90 pour les plus tardives. Ces opérations ont pu être réalisées sur des petites portions de cours d’eau ou à l’échelle de vallées entières.

avant recalibrage illustration incision cours eau apres recalibrage 

 Lorsque ces interventions ont été réalisées à l’échelle de cours d’eau entiers, leur fonctionnement a été bouleversé sur le plan écologique, morphologique, physico-chimique, paysager... Les impacts que l’on observe aujourd’hui sont nombreux : banalisation des habitats aquatiques et disparition des espèces les plus sensibles, abaissement de la nappe d’accompagnement, diminution de la capacité auto-épuratrice, renforcement des étiages et des assecs, accélération des écoulements et renforcement des débordements localement, enfoncement du plancher du cours d’eau (incision), instabilité des berges, déchaussement de certains ouvrages (piles de pont…) calés sur l’ancien profil…. La réponse morphologique de certains cours d’eau de la région à des recalibrages et rectifications réalisés il y a une trentaine d’années est encore en cours.

Face à ce constat, les gestionnaires de cours d’eau se sont engagés depuis une dizaine d’années dans des phases de restauration physique de portion de lits mineurs, visant à retrouver une physionomie plus naturelle, gage de la plus grande efficacité sur le plan environnemental (autoépuration des eaux, accueil de la vie, recharge de la nappe…). L’ambition de ces travaux de restauration physique est fonction des coûts et des emprises disponibles. Il peut s’agir de diversifier les écoulements au sein du lit par l’implantation de déflecteurs, de banquettes qui à terme contribueront à retrouver un gabarit de cours d’eau adapté. La solution la plus aboutie vise au réméandrage des cours d’eau ou à leur remise en place dans le talweg (point bas du fond de la vallée où s’écoulent naturellement les cours d’eau).

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