Les herbiers aquatiques sont largement dominés par la renoncule aquatique, espèce caractéristique des cours calcicoles aux eaux fraîches, abondante jusqu’à Lisle et sporadiquement à l’aval. Elle est accompagnée dans les zones aval par les potamots qui prédominent avec les nénuphars dans les parties plus calmes et chaudes.
La partie dite amont du territoire correspond à la zone à truite, notamment en amont de Brantôme avec des faciès courants plus fréquents. Certains affluents permettent de jouer le rôle de ruisseau « refuge » et/ou pépinière sur le plan piscicole. Les zones de retenues en amont des seuils peuvent accueillir une population piscicole plus diversifiée ou coexistent les espèces d’eaux plus calmes normalement situées plus bas dans le bassin-versant telles que la carpe et le brochet. Il n’est pas rare d’observer des espèces dites d’eaux fraîches telles que le vairon, goujon ou encore chabot.
D’un point de vue piscicole, le bassin moyen de la Dronne correspond à l’intermédiaire entre la zone à truite dominée par les faciès lotiques et la zone à brochet dominée par les faciès lentiques : il s’agit de la zone à barbeaux. Cette zone peut potentiellement accueillir une bonne diversité d’espèces et une forte productivité piscicole. La Dronne accueille la truite fario jusqu’à Tocane-St-Apre compris, où les eaux demeurent suffisamment fraîches et la rivière présente le plus de faciès rapides. Associées à cette dernière, des espèces plus discrètes comme le chabot et le toxostome, peuplent les secteurs d’eaux fraîches, courantes et oxygénées.