Syndicat de Rivières
du Bassin de la Dronne

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La Dronne et ses affluents

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Le bois mort ne doit pas être systématiquement enlevé car il constitue un habitat en berge pour certains oiseaux et insectes, et pour les poissons lorsqu’il est tombé dans l’eau. La question de son maintien ou de sa suppression doit être posée en fonction du contexte (proximité d’ouvrage, problème d’érosion, déficit ou abondance de bois mort dans l’eau…).

Les vaches, chevaux, chèvres ne sont pas capables de faire un travail sélectif et le recul des clôtures apparaît déterminant pour que la végétation puisse être stable voire se développer progressivement lorsque les berges sont dénudées.

peuplier de culture en travers de la Dronne barrant les écoulementsLes essences d’arbres doivent être adaptées au contexte de berge. L’implantation de rangs de peupliers de culture sur le haut de la berge est à proscrire car ils sont la source de nombreux problèmes. Compte tenu de leur mauvais enracinement (contrairement aux croyances les racines ne supportent pas d’être immergées dans l’eau, ce qui est le cas des vergnes et des frênes), les arbres se développent sur un système racinaire en forme de galette peu profonde, ce qui les  rend particulièrement sensibles aux basculements lors des coups de vents ou reculs de berge. Leur bois fragile est cassant, ce qui les exposent à de nombreuses casses en bordure des cours d’eau qui représentent des couloirs où s’engouffrent les vents. Les feuilles de peupliers sont très peu dégradables et s’accumulent dans le fond des cours d’eau où elles forment des vases organiques qui colmatagent les fonds. L’impact préjudiciable des peupliers est particulièrement fort sur les petits cours d’eau larges de quelques mètres et ruisseaux en contribuant à leur asphyxie.

N’oublions pas que pour pousser aussi vite, les peupliers de culture (un arbre peut atteindre 20 m de haut en moins de 15 ans) consomment énormément d’eau.

Tenant compte de ces inconvénients, si le riverain souhaite tout de même réaliser des plantations, il est impératif de les décaler de 3 à 5 mètres au minimum du haut de la berge pour laisser une place suffisante à la végétation naturelle adaptée au contexte sensible qu’est la berge.

destruction de la ripisylve d'un ruisseau à l'épareuse en bordure d'une parcelle de grande culture trace du phytophtora du vergne annonçant le déperissement prochain de la cépée

La gestion de la ripisylve est loin de s’apparenter à un « simple nettoyage de la berge », n’hésitez pas à contacter les techniciens de rivière du syndicat qui sont la à disposition des riverains pour tous conseils.

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