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La Dronne et ses affluents

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Le piétinement du bétail et l’abreuvement direct du bétail dans les cours d’eau

Les prairies destinées à la fauche ou au pâturage font pleinement partie des paysages en bordure de cours d’eau. Le maintien de l’élevage dans les fonds de vallée face au développement de la céréaliculture contribue au maintien de la qualité des paysages et à la qualité environnementale des fonds de vallée. Leur conservation constitue un réel enjeu sur le plan environnemental, économique, culturel et social.

fauche tardive pour la gestion écologique de prairies humidesL’évolution des pratiques d’élevage associée à la transformation des territoires représente néanmoins une pression sur les milieux aquatiques. Il est possible de mettre en place des solutions au service de l’activité agricole et des milieux aquatiques.

(extrait du journal du Plan d’Action Territorial Dronne animé par la Chambre d’Agriculture de Dordogne)

"L’abreuvement direct du bétail dans les cours d’eau sans aménagement est la pratique traditionnelle utilisée, en Périgord comme dans de nombreuses régions, pour l’alimentation en eau des troupeaux de bovins (1). Cette pratique qui ne présentait alors que peu d’impact sur des cours d’eau ayant la capacité « d’absorber » les apports engendrés par le piétinement du bétail et ses déjections, devient de plus en plus dégradante.

En effet, l’évolution des pratiques agropastorales (avec l’augmentation de la taille des troupeaux, sa concentration aux points d’abreuvement et allongement de la période des pacages) en lien avec la détérioration de la capacité épuratoire des milieux aquatiques, accroissent fortement les risques à la fois pour la qualité de la ressource en eau et pour la santé mais aussi la productivité du bétail.

En l’absence d’aménagements spécifiques, l’accès direct du bétail dans les cours d’eau a pour conséquence :

- l’apport d’agents pathogènes (bactéries, virus, champignon, parasite) comme certaines souches d’Escherichia Coli et la Leptospirose, constituant un risque pour les usagers et les loisirs liés à la rivière (baignade, pêche, canoë).

- la destruction directe des berges par piétinement et l’apport de terre dans le fond des cours d’eau. En recouvrant les graviers et sables grossiers, ce colmatage des fonds provoque une diminution de la densité de poissons dans le cours d’eau et un appauvrissement des espèces. En effet, ces fonds graveleux, qui contribuent naturellement à l’autoépuration de l’eau, constituent également des habitats pour la faune aquatique (poissons, insectes). Enfin, cet apport en terre sur les petits cours d’eau colmate voir comble le lit pouvant entrainer un surcoût d’entretien à la charge du propriétaire.

- la destruction du cordon de végétation en bordure de berge (ripisylve) qui ne permet plus, sans système racinaire, la retenue et le maintien des berges diminuant ainsi la résistance des berges face aux crues.

- l’apport de déjections animales directement dans l’eau ou à proximité immédiate contribue à un enrichissement du cours d’eau en éléments nutritifs. Ces derniers s’ajoutent aux apports dus aux rejets de l’assainissement individuel ou collectif et aux lessivages des amendements agricoles. Cet enrichissement (eutrophisation) favorise le développement excessif de végétation aquatique et de vase organique préjudiciable aux êtres vivants de la rivière et la qualité de son eau pouvant la rendre impropre à la consommation humaine ;

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