Le Trincou prend sa source sur la commune de Mihac-de-Nontron à 290 m d’altitude. Il parcourt 16 km avant de se jeter dans la Côle, traversant les communes de Villars, Champagnac de Belair et Condat-sur-Trincou.
Historiquement, le Trincou a connu localement des recalibrages et rectifications, c’est-à-dire une modification de la géométrie du lit avec des scindements de méandres et curage.
Le dernier en date (fin des années 80), a surement été le plus impactant pour le cours d’eau. En effet, à cette époque et dans le but d’assainir le fond de la vallée, le Trincou a subi des opérations importantes sur la quasi-totalité de son linéaire (excepté la tête de bassin).
À certains endroits, ce curage a multiplié par trois le gabarit de ce petit cours d’eau. Ce recalibrage a entrainé une incision du lit remarquable, plus ou moins intense en fonction des secteurs. En effet, lorsque le lit ne déborde plus, son énergie ne peut se dissiper que sur les berges et le fond du lit, provoquant l’enfoncement du ruisseau.
Depuis cette période, le cours d’eau cherche a regagné un profil d’équilibre, engendrant des phénomènes d’érosion ou de dépôts sur certains secteurs. La stabilité de certains ponts est remise en question.

Le curage a localement percé les niveaux imperméables sous-jacents au ruisseau (qui permettait ainsi le maintien des eaux en surface). De ce fait, de nouvelles pertes karstiques se sont créées ce qui a fortement accentué les phénomènes d’assecs, naturellement présents sur le ruisseau. Le Trincou s’écoule en effet sur des calcaires perméables du crétacé très karstifiés (cf. grottes de Villars).
Les écoulements sont majoritairement homogènes et le lit rectiligne.

La ripisylve a très dégradée lors des travaux de recalibrage. La régénération spontanée par secteurs, a permis à la végétation de se reconstituer et elle remplit localement ces différentes fonctions. A noter, la présence de renouée du Japon et de l’érable Négundo sur le bassin du Trincou (espèces invasives).
Les abords du cours d’eau sont dominés par des cultures céréalières et des prairies. Des espaces boisés, moins représentés, sont également à noter.

 

La Côle à sa confluence avec la DronneLa Côle constitue le second plus important affluent de la Dronne après la Lizonne en termes de linéaire de cours d’eau : 51 kilomètres. Prenant sa source sur la commune de Firbeix (Haute-Vienne) à 370 mètres d’altitude, elle se jette en rive gauche de la Dronne sur les limites communales de Brantôme et Condat-sur-Trincou.

Le S.R.B Dronne est compétent sur deux communes que traverse la Côle : Condat-sur-Trincou et la Chapelle-Faucher, ce qui représente environ 10 kilomètres de cours d’eau.
Cette rivière est notamment connue et influencée par la présence du barrage de Miallet un peu plus en amont. Il fut créé en 1993 afin de soutenir les débits et d’améliorer le potentiel d'irrigation de la moyenne vallée de la Dronne (soutien d’étiage). Depuis sa création, la Côle ne déborde que très rarement car la retenue, avant qu’elle ne soit complètement remplie, semble jouer un rôle dans l’écrêtage des petites et moyennes crues.

 

vue panoramique de la retenue du barrage de Mialet

 vue panoramique de la retenue du barrage de Mialet

La qualité des eaux de la Côle a été dégradée pendant de nombreuses années par des activités industrielles, comme les abattoirs de Thiviers ou Martine spécialités. Cependant depuis quelques années, la qualité des eaux tend à s’améliorer notamment grâce à la création ou à la restauration des stations d’épuration et la mise aux normes des installations les plus polluantes.
Sur la Côle aval, les faciès d’écoulements du lit mineur sont plutôt diversifiés, lorsqu’ils ne sont pas soumis à l’influence des seuils de moulins. Sur le territoire du S.RB Dronne, la Côle possède 11 seuils de moulins allant d’un bon état à un état dégradé avec l’existence de brèches. Les seuils qui sont en bon état sont des obstacles à la continuité écologique.

seuil en évolution en état quasi de ruine zone de radiers avec herbiers à renoncule 

L’occupation des sols du bassin versant de la Côle est dite « mixte » avec des prairies, des cultures céréalières et des espaces boisés. La végétation riveraine au cours d’eau est globalement en bon état sur le linéaire de gestion du syndicat malgré la présence d’arbres instables sur berges dont certains de grande taille. La présence de foyers d’Ailante et de renouée du Japon est à noter marquant un début de colonisation de cette partie du bassin par ces espèces invasives.

La Côle aval possède deux zones d’agréments : une située dans le bourg de la Chapelle-Faucher (photo 4) et une situé sur la commune de Condat-sur-Trincou.

La Côle traversant le centre de la Chapelle-Faucher

La Côle traversant le centre de la Chapelle-Faucher

 

Le bassin moyen de la Dronne accueille en Périgord de nombreux cours d’eau. Voici un aperçu de la Dronne et de ses principaux affluents en Dordogne et la possibilité d’approfondir les connaissances ou d’accéder à une information pratique par le biais de liens vers d’autres sites internet spécialisés.

 

la Dronne à Creyssac

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